Gamme Avantgarde 4

« Je suis actuellement en super forme », nous dit Svenja épanouie et on la croit sur parole. Cinq ans ont passé depuis que la jeune femme originaire de Bavière a été victime d’un grave accident de la route dans sa ville natale. Elle avait à l’époque 19 ans et venait de terminer son apprentissage. Comme souvent lorsqu’il fait beau, Svenja se rendait ce jour-là en vélo à son travail lorsqu’un chauffeur de camion n’a pas vu la jeune femme au moment de tourner à gauche. Très vite, il fut évident que Svenja serait désormais dépendante d’un fauteuil roulant. Svenja assure : « Je me suis très rapidement habituée à mon fauteuil roulant, puisqu’il était pour moi un moyen fiable de retrouver une vie autonome. Mon Avantgarde et moi formons aujourd’hui une bonne équipe. Il m’accompagne partout dans ma voiture et dès que je suis arrivée à destination, je peux immédiatement l’utiliser. Et maintenant que je fais la navette entre deux régions, ce fauteuil léger et très facilement maniable m’aide beaucoup.
C’est par amour que Svenja a déménagé de Bavière au Bade-Wurtemberg. Avec son compagnon André, Svenja se partage les tâches ménagères et elle y tient. À Heidelberg, son nouveau domicile, elle a aussi découvert la ligue régionale de basketball en fauteuil. Mais la vie de Svenja au bord du Neckar n’est pas uniquement centrée sur le sport et les travaux ménagers. Elle aime aussi les animaux. Le berger australien Barney accompagne Svenja et son compagnon André dans un haras proche de chez eux, que sa maîtresse affectionne tout particulièrement.
Le week-end, Svenja aime rendre visite à sa famille en Bavière. Elle est aujourd’hui encore reconnaissante envers ses parents et ses amis de longue date pour le soutien exceptionnel qu’ils lui ont apporté après son accident. « Grâce à l’engagement de nombreuses personnes bienveillantes », explique Svenja, « je peux aujourd’hui mener une vie autonome avec mon Avantgarde. »

Depuis sa petite enfance, Enes souffre de dystrophie musculaire d’Emery-Dreifuss, qui se caractérise par une faiblesse musculaire. Malgré ou peut-être à cause de la maladie, il est combatif et souhaite se prouver tous les jours ce qu’il est capable de faire. Sa famille lui apporte une force et un appui particulièrement importants. Ils sont tous solidaires et se soutiennent mutuellement.

Enes, qui a l’air un peu timide, est en réalité très courageux et curieux. « Je ris énormément, j’aime la musique et je teste constamment de nouvelles choses. Enfant, je voulais devenir célèbre.

Enes est très actif, même en fauteuil roulant, il adore jouer au football en fauteuil et il s’entraîne régulièrement. Il est content d’avoir son fauteuil roulant parce qu’il peut se fatiguer vite en raison de sa faiblesse musculaire. L’Avantgarde DF doté de repose-pieds pivotants simplifie la vie d’Enes et peut être facilement ajusté à ses besoins en fonction de l’évolution de la maladie. Malgré ses limites, il a envie de partir vers des terres lointaines : « Je rêve de voyager une fois aux États-Unis. Petit, je voulais déjà y aller.

En 2006, Wanda a obtenu son diagnostic : la sclérose en plaques. La maladie est apparue soudainement, mais la mère de deux enfants ne s’est pas pour autant laissée décontenancer. « Il faut accepter la réalité et apprendre à vivre avec ! » Depuis l’été 2018, elle souffre en plus de spasticités et a donc été traitée avec une nouvelle thérapie à la cortisone en février 2019. Peu après, son traitement médicamenteux a été modifié. Mais, Wanda ne se laisse pas abattre. Ses passions sont sa famille, son jardin et l’origami. « L’origami permet de parfaitement combiner une activité créative et une activité thérapeutique contre la sclérose en plaques. Le pliage très précis du papier me permet d’entraîner ma motricité fine. Et cet entraînement a un impact positif sur mes performances cognitives. » Le jardinage auquel elle s’adonne quotidiennement avec son mari Dietrich lui permet de faire de l’exercice physique compensant les effets néfastes de la maladie. Jusqu’à présent, la vie de Wanda lui permettait d’avoir un quotidien extrêmement actif. Ces dernières années, elle a toutefois de plus en plus de mal à participer à des excursions, des thérapies ou d’autres activités sans l’aide d’autres personnes. « Lorsque je fais de longues balades, je trouve rarement la possibilité de m’asseoir correctement.
Le premier dispositif auquel Wanda a eu recours fut un déambulateur antérieur. Ce dernier était très pratique pour les distances longues, mais moins dans son jardin et à l’intérieur. Dans le cadre de ses recherches, elle est tombée sur l’Avantgarde DV. Comme c’est dans les bras et les mains que la force baisse souvent en premier, le poids du fauteuil roulant joue un rôle déterminant. Dans sa version la plus légère, l’Avantgarde DV pèse seulement 8,7 kg. Il est donc maniable et facile à conduire. Avec une charge maximale de 140 kg, ce fauteuil polyvalent est notamment adapté pour les tableaux cliniques dont l’évolution est caractérisée par des prises de poids. « Je suis contente de m’être informée à temps sur les dispositifs existants et je recommande aux personnes concernées d’en faire autant. Pour le moment, je me sens encore en forme et apprendre à conduire mon fauteuil roulant m’a vraiment plu. Mon mari a même construit un parcours d’entraînement. L’Avantgarde DV m’apporte une aide optimale au quotidien et je pourrai l’utiliser longtemps puisqu’il peut être ajusté aux différentes exigences individuelles.

Quand on apprend à mieux connaître Wolfgang, on découvre un homme qui a trouvé son équilibre. Ce mari, employé de banque et propriétaire d’une maison, s’épanouit dans ses loisirs en présidant une association de sport en fauteuil roulant à Munich. Lui-même joueur actif dans le passé, il dirige aujourd’hui le destin de l’association essentiellement depuis son bureau. « À la suite d’une opération ratée, je suis retourné à 17 ans dans mon ancien lycée en fauteuil roulant », explique Wolfgang. « À cette époque, les rapports avec les personnes en fauteuil roulant étaient empreints de préjugés. Et pourtant, je ne me souviens d’aucune expérience m’ayant traumatisé au cours de ma scolarité. Le proviseur a agi en amont pour éviter toute appréhension. Il a donc chargé quelques camarades de classe de m’accompagner à tour de rôle dans les salles de classe, au gymnase ou dans la cour du lycée. Dans des bâtiments sans accès pour les personnes à mobilité réduite, cela signifie purement et simplement qu’ils devaient aussi me porter ainsi que mon fauteuil roulant pour franchir des marches. »
Membre d’une fratrie de cinq enfants, Wolfgang n’a pas eu à se plaindre d’un manque de soutien dans son foyer.Il a ensuite passé son bac et suivi une formation dans une banque.Il ne manquait plus qu’un élément sportif pour compléter le quotidien de Wolfgang. Entre son travail au sein de l’association et son emploi de bureau dans une banque, il a trouvé un bon équilibre. Aujourd’hui âgé de 54 ans, Wolfgang est en tant que premier président et ancien joueur actif une personne incontournable de son association. L’Avantgarde DV variable l’aide à vivre une vie aussi riche, à tous les points de vue.